LE BUSINESS DES FLEURS
Dans le cadre du " Printemps pour un commerce équitable ici et ailleurs "
Le CRIC,
Consom'solidaire,
Attac Ivry-Charenton
vous proposent :
" LE BUSINESS DES FLEURS "
Un film documentaire de J-M Rodrigo
Projection-Débat
en présence du réalisateur
Jeudi 24 avril 2008 à 20h
suivie d'une collation Bio-Végétarienne
Lieu : Maison de la Citoyenneté J.-J. Rousseau
25 rue Jean-Jacques Rousseau à Ivry-sur-Seine
- RER C : arrêt Ivry-s/Seine, sortie Ivry Port - Bus n° 325, 125, 180, 323
- Métro ligne 7 : direction Mairie d’Ivry, station Mairie d’Ivry
Consom'solidaire,
Attac Ivry-Charenton
vous proposent :
" LE BUSINESS DES FLEURS "
Un film documentaire de J-M Rodrigo
Projection-Débat
en présence du réalisateur
Jeudi 24 avril 2008 à 20h
suivie d'une collation Bio-Végétarienne
Lieu : Maison de la Citoyenneté J.-J. Rousseau
25 rue Jean-Jacques Rousseau à Ivry-sur-Seine
- RER C : arrêt Ivry-s/Seine, sortie Ivry Port - Bus n° 325, 125, 180, 323
- Métro ligne 7 : direction Mairie d’Ivry, station Mairie d’Ivry
*****
Les dessous du marché international des fleurs :
Ou comment les fleurs font l'objet d'échanges mondiaux importants, florissants pour les importateurs mais qui n'épanouissent pas les consommateurs.
" Le Var cultive à grande échelle l'Alstroméria, plus connue sous le nom de Lys de l'Inca, alors que l'Equateur inonde la planète de ses roses. La mondialisation bat son plein et la filière évolue au rythme d'une concurrence qui se joue plus dans la rapidité des échanges que dans la qualité des produits. Une rose coupée dans les Andes arrive à Rungis avec juste quelques heures de retard sur ses consoeurs françaises. Avion contre camion… Ce qui fait la différence, c'est la congélation.... La course se poursuit sur la plupart des marchés qui fonctionnent désormais comme les Bourses de café ou de coton. On achète et on vend aux enchères descendantes, qu'il s'agisse du petit marché de Hyères dans le Var ou de celui d'Aalsmeer, le géant de la profession, situé à deux pas de l'aéroport international d'Amsterdam. Les grossistes sont de plus en plus pros et les petits maraîchers d'antan ont une nette tendance à arrêter leur activité.
A l'exception de l'Equateur qui jouit d'une position géographique hors du commun, pays producteurs et fleurs à couper se sont laissées emporter par la valse des saisons. On produit, désormais, toute l'année pour fournir un marché qui vit au rythme des temps forts : la fête des morts, celle des mères, et surtout la Saint Valentin qui fait littéralement flamber les prix. Pour répondre à cette demande en croissance exponentielle, la recherche est largement sollicitée. Elle planche sur la résistance en vase du bouquet, le rendement à l'hectare, sur l'odeur aussi. La fleur moderne a perdu le parfum qui embaumait les jardins de nos grands-mères : nous sommes au cœur de la guerre des fleurs...
Les dessous du marché international des fleurs :
Ou comment les fleurs font l'objet d'échanges mondiaux importants, florissants pour les importateurs mais qui n'épanouissent pas les consommateurs.
" Le Var cultive à grande échelle l'Alstroméria, plus connue sous le nom de Lys de l'Inca, alors que l'Equateur inonde la planète de ses roses. La mondialisation bat son plein et la filière évolue au rythme d'une concurrence qui se joue plus dans la rapidité des échanges que dans la qualité des produits. Une rose coupée dans les Andes arrive à Rungis avec juste quelques heures de retard sur ses consoeurs françaises. Avion contre camion… Ce qui fait la différence, c'est la congélation.... La course se poursuit sur la plupart des marchés qui fonctionnent désormais comme les Bourses de café ou de coton. On achète et on vend aux enchères descendantes, qu'il s'agisse du petit marché de Hyères dans le Var ou de celui d'Aalsmeer, le géant de la profession, situé à deux pas de l'aéroport international d'Amsterdam. Les grossistes sont de plus en plus pros et les petits maraîchers d'antan ont une nette tendance à arrêter leur activité.
A l'exception de l'Equateur qui jouit d'une position géographique hors du commun, pays producteurs et fleurs à couper se sont laissées emporter par la valse des saisons. On produit, désormais, toute l'année pour fournir un marché qui vit au rythme des temps forts : la fête des morts, celle des mères, et surtout la Saint Valentin qui fait littéralement flamber les prix. Pour répondre à cette demande en croissance exponentielle, la recherche est largement sollicitée. Elle planche sur la résistance en vase du bouquet, le rendement à l'hectare, sur l'odeur aussi. La fleur moderne a perdu le parfum qui embaumait les jardins de nos grands-mères : nous sommes au cœur de la guerre des fleurs...
Source : http://www.mecanosprod.com/
Plus d'info : http://lecric.wordpress.com
relais local d' http://www.actionconsommation.org/